Un diner aux chandelles

September 24, 2009

Ce soir Robinson a pas eu beaucoup de bol. En rentrant à la cabane, après la plage : plus d’electricité, la batterie est à plat. Mission : préparation du feu et de bougies en nombre suffisant pour pas passer la soirée dans le noir. Un bon ptit feu de camp et des bougies de fortune : des bouts de pq qui brulent dans des canettes remplies de parafine. Enfin bon, il s’en sort pas mal. Juste une bougie qui a bien fait chier parcequ’elle arrêtait pas de s’éteindre.

La galère d’après ça a été pour faire à manger. Au menu ce soir : riz-huile de tournesol-crème fraiche. L’eau bout, Robinson ouvre le paquet de riz blanc super-extra : plein de bètes à l’intérieur, des ptits insectes et des vers. “Bon, l’eau bouillante ça va les tuer, c’est pas grave.” Et puis au pire, il chiera des papillons demain matin. Puis vient le moment d’égoutter le riz. Déjà qu’avec un t-shirt en guise de torchon c’est pas évident. Et là, un criquet se pose sur la main qui tient la casserole. Comme un con, Robinson lâche tout pour virer le criquet, et tout le riz fout le camp par terre. On recommence donc, cuisson d’une nouvelle portion de riz, à la cuisson extra longue sembe-t-il. Comme Robinson est pas drôle, y minge din l’casserole. Et c’est vachement bon.

ROBINSON CRUSOE se plait quand même pas mal dans sa cabane, avec son chat de garde et sa guitare. Malgrè toute une soirée éclairée seulement à la bougie. Vu qu’il vient de commencer une nouvelle vie, il se dit qu’il devrait peut-être changer de nom. ALEXANDER SUPERTRAMP, ça parait bien…

La guerre du Feu

September 14, 2009

Ce soir, Robinson il a joué avec le feu. Il a commencé par s’allumer un petit feu de camp, bien protégé par des pierres pour pas faire cramer toute la forêt. Puis, se rappelant de ses années de scoutisme, il s’est mis à fabriquer une torche, pour éclairer un peu plus son domaine. C’est vrai que c’est quand même mieux de scotcher sur un bâton enflammé que sur une ampoule 12V. Avec la cire des bougies, récupérée pendant les deux veillées précédentes, du PQ et un bâton, Robinson se fait donc une torche, qui a bien fière allure, plantée dans sa bouteille de bière. Ca donne 10 bonnes minutes de lumière, et en plus la fumée écarte les insectes ; surtout les moustiques, ces enc$*£¤ !
Après, vu qu’il faisait noir et qu’il avait du feu sous la main, Robinson a sorti son appareil photo pour faire un peu de peinture à la braise. Robinson est content de voir qu’on peut encore s’amuser sans conexion internet ni disque dur externe.

Ce soir, Robinson il a joué avec le feu. Il a commencé par s’allumer un petit feu de camp, bien protégé par des pierres pour pas faire cramer toute la forêt. Puis, se rappelant de ses années de scoutisme, il s’est mis à fabriquer une torche, pour éclairer un peu plus son domaine. C’est vrai que c’est quand même mieux de scotcher sur un bâton enflammé que sur une ampoule 12V. Avec la cire des bougies, récupérée pendant les deux veillées précédentes, du PQ et un bâton, Robinson se fait donc une torche, qui a bien fière allure, plantée dans sa bouteille de bière. Ca donne 10 bonnes minutes de lumière, et en plus la fumée écarte les insectes ; surtout les moustiques, ces enc$*£¤ !

Fire

Après, vu qu’il faisait noir et qu’il avait du feu sous la main, Robinson a sorti son appareil photo pour faire un peu de peinture à la braise. Robinson est content de voir qu’on peut encore s’amuser sans connexion internet ni disque dur externe.

Robinson au Mexique

September 8, 2009

C’est l’histoire de Robinson, en stage dans ce pays lointain du Mexique. Mais pourquoi en stage ? Il a bien évolué, le Robinson, depuis son fameux naufrage sur l’île, paradisiaque. Il est entré à l’ISSN (Institut Supérieur de Survie du Nord), où il s’est spécialisé dans la survie sur les plages du Pacifique. Maintenant, Robinson, il a des Adidas StanSmith et un iPod blindé de hip-hop et de rock des ’70s. Il a pas mal ratrappé son retard en terme de civilisation.

Oui, donc, Robinson il est en stage à Mazunte, au sud du Mexique. En stage de fin d’études. Six mois qu’il va passer là, à installer des panneaux solaires et autres systèmes d’énergies renouvelables. C’est bien, sauf que pour décrocher ce stage, il a dû dire à son école qu’il allait quand même bosser sérieusement. Du coup, il se retrouve à faire un site internet. Parceque oui, Robinson s’est aussi mis au web. Il a même un Facebook, avec 537 potes, dont il ne connaît pas la moitié.

Ma cabane

Aujourd’hui, Robinson a emménagé dans sa nouvelle cabane. Il vit au milieu de la forêt, sur le chemin qui descend à la plage. C’est déjà une belle cabane, sauf qu’il y a pas de murs ; mais y a quand même l’eau, le gaz, et l’electricité (produite exclusivement à l’aide d’un petit panneau solaire). L’endroit est vraiment reculé du village, et comme il fait noir assez tôt et qu’en plus il a plu en fin d’aprem, Robinson a pas grand chose à faire. Il s’est bien appliqué à installer un hamac, trouvé là, et à y ajuster une moustiquaire normalement faite pour un lit. Malgrè tous ses voyages et ses études poussées, Robinson ne comprend toujours pas à quoi servent les moustiques. A rien, il se dit, juste à faire chier.

Robinson a déjà fait des rencontres le week-end dernier, mais ce soir le seul pote qu’il a c’est un ptit chat. Il l’a prénommé, sans hésiter une seconde, Viernes (vendredi en espagnol), et lui a filé la fin de sa boîte de thon. Depuis, ils sont potes. Le retour à la vie sauvage ça lui fait du bien à Robinson, il est heureux. Il peut prendre son temps pour faire les choses, écouter la nature, et s’amuse de choses simples.

Indigène