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December 20, 2010

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Comment chasser le putois

November 9, 2009

Si vous aussi vous avez un putois qui squatte la cuisine de votre cabane, si vous aussi vous en avez marre qu’il lâche des caisses et que ça pue pendant des jours, alors Robinson a ce qu’il vous faut. Voici la méthode à suivre pour capturer le putois puis le relacher, sans lui faire de mal.
Etape 1 : Se procurer un piège.
Etape 2 : Fixer un peu de nourriture sur le crochet situé à l’intérieur de la cage, qui déclenchera la fermeture de la trappe à la moindre oscillation. L’expérience avec un bout de melon a été concluante. L’expérience avec un bout de pain est en cours de réalisation.
Etape 3 : Positionner stratégiquement le piège, puis disposer un peu de nourriture aux alentours. L’expérience avec des chips de porc a été concluante.
Etape 4 : On attend.
Etape 5 : Si le putois a réussi à choper la bouffe dans se faire prendre, repartez à l’étape 2. Sinon, emmenez le piège contenant le putois le plus loin possible de chez vous, puis relachez-le.

Attention, en sortant de la cage il risque d’être enervé et de vous larguer son liquide défensif puant sur le pied.
Attention aussi à l’emmener suffisament loin de votre cabane, parceque sinon il revient.

Mucha suerte.

Robinson

From Mazunte

Easy Rider

October 12, 2009

Ca y est, Robinson est motorisé. Il s’est mis dans la peau de Peter Fonda et s’est acheté une bécane. Avec les tunes qu’il s’est fait en vendant des magazines de noix de coco à l’entrée des banques. Bon c’est pas une grosse bécane, c’est juste une meule améliorée, mais c’est cool, et ça marche plutôt pas mal. Robinson est fin heureux, il peut descendre à la plage en mob’, et aussi rentrer de soirée sans trop galérer ; à pieds nus, sans t-shirt ni casque. C’est ça la liberté. Que la maman du petit Robinson ne s’inquiète pas, il est grand et prudent. De toute façon, en deux jours il a même pas encore pu passer la 3ème. Les rues de Mazunte c’est plutôt des chemins de cailloux, et ça monte pas mal. Donc faut slalomer doucement entre les cailloux et les chiens, et sans mettre pied à terre, parceque pas de chaussures. Demain, Robinson va faire un tour à Puerto Angel. On the road again.

Journée un peu difficile pour Robinson. Réveil en sursaut et mise en route laborieuse. Et direct en arrivant “au bureau”, le boss qui annonce : “Vamos a instalar un nuevo inversor en la casa de Gaïl. Vienes ?” Robinson a donc passé toute la matinée à bosser sur une installation, et il a vraiment mouillé le maillot. Mais bon, c’était bien plus interessant que de programmer le site internet.

Hier soir, Robinson a goûté du mezcal avec des voyageurs de passage à Mazunte. Un suisse, un autre français et deux anglaises. Il a sûrement goûté une ou deux bières aussi. Robinson rencontre pas mal de personnes qui sont en train de voyager et qui s’arrêtent à Mazunte pour se reposer quelques jours (ou quelques semaines). Ca permet d’échanger des idées, des plans, ou des ptits trucs à jouer à la guitare, c’est sympa.

Inventaire de la table de la cabane, au moment de l’écriture de cet article :
– un cahier
– un stylo
– un briquet
– un téléphone
– une sacoche
– un paquet de feuilles
– de l’herbe
– un magazine de surf
– un couvercle de casserole
– un livre de Carlos Fuentes
– une bouteille de Coca
– un bout de clope
– un lonely planet “Mexico”
– une capote
– un chargeur
– une fourchette
– un couteau
– un couteau suisse
– deux tasses en plastique
– trois cannettes de Corona
– deux bougies
– des cacahuètes
– du fromage
– une brique de sauce tomate
– un sachet de thé
– une boîte en plastique
– un bougeoir classique
– un bougeoir boîte de thon-cannette de Leffe-bougie “Vierge Marie”
– deux verres sales
– un agenda de la fac de Monterrey

Le tout sur un espace de moins d’un mètre carré. Donc oui, c’est un peu le bordel. Alors que le reste de la cabane est plutôt bien organisé : la bouffe est bien gardée, soit en hauteur soit dans des boîtes qui ferment, les fringues sont sur des chaises, pas sur le sol, y a pas (trop) de vaisselle sale qui traine, les objets de valeur dans la valise, rangée dans le cagibi qui ferme à clef. Les seuls trucs un peu chiant c’est le chiotte qui fuit, la douche qui est bouchée par les feuilles mortes, et les visites fréquentes d’animaux en tout genre…

Ta gueule le chat

October 5, 2009

Ca fait presque un mois que Robinson est revenu au Mexique. Le temps commence déjà à passer vite (même si on a l’impression qu’il s’est arrêté) ; ça veut dire que l’adaptation à la vie au village est bonne. Robinson se fait bien à sa nouvelle vie, et il passe enfin de vraies bonnes nuits, dans son hamac tout neuf fait sur mesure et équipé de sa moustiquaire spécial-hamac. Il retombe des fois carément en enfance, et passe des heures et des heures à nager, à regarder les vagues, ou à imaginer des formes de dingue dans les nuages ou dans les braises. C’est aussi un sacré luxe de pouvoir faire sa ballade sur la plage tous les soirs.

Enfin, pour le moment, Robinson va profiter du sac de glace qu’il vient d’acheter pour mettre ses bières belges au frais, et va se faire un ptit apéro avec la boîte de pâté qu’il a retrouvé dans son sac (merci maman). C’est simple les samedi soir à Mazunte, mais c’est bon.

Et pour ceux qui se posent la question : non, Robinson n’a pas trouvé Mrs. Robinson.

Quelques minutes plus tard …

Whaow ! Robinson vient de commencer son apéro, et il trouve ça vraiment superbe. La préparation du pâté a été un vrai cérémonial, pire qu’à la messe : “Puis Robinson rompît le pain, y mît un peu de beurre et beaucoup de pâté, prît une bouchée et le fît tourner à son chat en s’écriant : Ah la vache, c’est trop bon.” Une fois l’émotion de la boîte de pâté un peu retombée, Robinson a ouvert sa Leffe, parfaitement fraîche. La première gorgée a été grandiose. Il s’en lèche encore la moustache en souriant. Qu’est-ce-que c’est bon quand même les produits de la maison.

Robinson m’a demandé de vous passer un message, je vous le livre mot pour mot : “A ceux qui vont venir me voir ici, ramenez-moi du fromage et du chocolat s’il vous plaît. Merci”.

Un diner aux chandelles

September 24, 2009

Ce soir Robinson a pas eu beaucoup de bol. En rentrant à la cabane, après la plage : plus d’electricité, la batterie est à plat. Mission : préparation du feu et de bougies en nombre suffisant pour pas passer la soirée dans le noir. Un bon ptit feu de camp et des bougies de fortune : des bouts de pq qui brulent dans des canettes remplies de parafine. Enfin bon, il s’en sort pas mal. Juste une bougie qui a bien fait chier parcequ’elle arrêtait pas de s’éteindre.

La galère d’après ça a été pour faire à manger. Au menu ce soir : riz-huile de tournesol-crème fraiche. L’eau bout, Robinson ouvre le paquet de riz blanc super-extra : plein de bètes à l’intérieur, des ptits insectes et des vers. “Bon, l’eau bouillante ça va les tuer, c’est pas grave.” Et puis au pire, il chiera des papillons demain matin. Puis vient le moment d’égoutter le riz. Déjà qu’avec un t-shirt en guise de torchon c’est pas évident. Et là, un criquet se pose sur la main qui tient la casserole. Comme un con, Robinson lâche tout pour virer le criquet, et tout le riz fout le camp par terre. On recommence donc, cuisson d’une nouvelle portion de riz, à la cuisson extra longue sembe-t-il. Comme Robinson est pas drôle, y minge din l’casserole. Et c’est vachement bon.

ROBINSON CRUSOE se plait quand même pas mal dans sa cabane, avec son chat de garde et sa guitare. Malgrè toute une soirée éclairée seulement à la bougie. Vu qu’il vient de commencer une nouvelle vie, il se dit qu’il devrait peut-être changer de nom. ALEXANDER SUPERTRAMP, ça parait bien…

La guerre du Feu

September 14, 2009

Ce soir, Robinson il a joué avec le feu. Il a commencé par s’allumer un petit feu de camp, bien protégé par des pierres pour pas faire cramer toute la forêt. Puis, se rappelant de ses années de scoutisme, il s’est mis à fabriquer une torche, pour éclairer un peu plus son domaine. C’est vrai que c’est quand même mieux de scotcher sur un bâton enflammé que sur une ampoule 12V. Avec la cire des bougies, récupérée pendant les deux veillées précédentes, du PQ et un bâton, Robinson se fait donc une torche, qui a bien fière allure, plantée dans sa bouteille de bière. Ca donne 10 bonnes minutes de lumière, et en plus la fumée écarte les insectes ; surtout les moustiques, ces enc$*£¤ !
Après, vu qu’il faisait noir et qu’il avait du feu sous la main, Robinson a sorti son appareil photo pour faire un peu de peinture à la braise. Robinson est content de voir qu’on peut encore s’amuser sans conexion internet ni disque dur externe.

Ce soir, Robinson il a joué avec le feu. Il a commencé par s’allumer un petit feu de camp, bien protégé par des pierres pour pas faire cramer toute la forêt. Puis, se rappelant de ses années de scoutisme, il s’est mis à fabriquer une torche, pour éclairer un peu plus son domaine. C’est vrai que c’est quand même mieux de scotcher sur un bâton enflammé que sur une ampoule 12V. Avec la cire des bougies, récupérée pendant les deux veillées précédentes, du PQ et un bâton, Robinson se fait donc une torche, qui a bien fière allure, plantée dans sa bouteille de bière. Ca donne 10 bonnes minutes de lumière, et en plus la fumée écarte les insectes ; surtout les moustiques, ces enc$*£¤ !

Fire

Après, vu qu’il faisait noir et qu’il avait du feu sous la main, Robinson a sorti son appareil photo pour faire un peu de peinture à la braise. Robinson est content de voir qu’on peut encore s’amuser sans connexion internet ni disque dur externe.

Robinson au Mexique

September 8, 2009

C’est l’histoire de Robinson, en stage dans ce pays lointain du Mexique. Mais pourquoi en stage ? Il a bien évolué, le Robinson, depuis son fameux naufrage sur l’île, paradisiaque. Il est entré à l’ISSN (Institut Supérieur de Survie du Nord), où il s’est spécialisé dans la survie sur les plages du Pacifique. Maintenant, Robinson, il a des Adidas StanSmith et un iPod blindé de hip-hop et de rock des ’70s. Il a pas mal ratrappé son retard en terme de civilisation.

Oui, donc, Robinson il est en stage à Mazunte, au sud du Mexique. En stage de fin d’études. Six mois qu’il va passer là, à installer des panneaux solaires et autres systèmes d’énergies renouvelables. C’est bien, sauf que pour décrocher ce stage, il a dû dire à son école qu’il allait quand même bosser sérieusement. Du coup, il se retrouve à faire un site internet. Parceque oui, Robinson s’est aussi mis au web. Il a même un Facebook, avec 537 potes, dont il ne connaît pas la moitié.

Ma cabane

Aujourd’hui, Robinson a emménagé dans sa nouvelle cabane. Il vit au milieu de la forêt, sur le chemin qui descend à la plage. C’est déjà une belle cabane, sauf qu’il y a pas de murs ; mais y a quand même l’eau, le gaz, et l’electricité (produite exclusivement à l’aide d’un petit panneau solaire). L’endroit est vraiment reculé du village, et comme il fait noir assez tôt et qu’en plus il a plu en fin d’aprem, Robinson a pas grand chose à faire. Il s’est bien appliqué à installer un hamac, trouvé là, et à y ajuster une moustiquaire normalement faite pour un lit. Malgrè tous ses voyages et ses études poussées, Robinson ne comprend toujours pas à quoi servent les moustiques. A rien, il se dit, juste à faire chier.

Robinson a déjà fait des rencontres le week-end dernier, mais ce soir le seul pote qu’il a c’est un ptit chat. Il l’a prénommé, sans hésiter une seconde, Viernes (vendredi en espagnol), et lui a filé la fin de sa boîte de thon. Depuis, ils sont potes. Le retour à la vie sauvage ça lui fait du bien à Robinson, il est heureux. Il peut prendre son temps pour faire les choses, écouter la nature, et s’amuse de choses simples.

Indigène